Description
Ta mort pourtant pousse à la vie. Une vie au présent. Ebouriffée, ouverte aux courants d’air. Insaisissable, constante et grave. Une vie amante. Une vie troublante. Si jeune au monde et sage. Une vie qui se suffit d’aimer. Une bouche à mordre quand on le dit. Vie. C’est ton absence qui me l’a appris. Au tableau noir, première du rang, je l’ai bien vu, c’était écrit lorsque tu es parti.
« Les jours blancs, ce sont les jours sans. Sans la présence d’un être à jamais disparu. Comme tant d’autres, j’ai vécu douloureusement l’envol de mes filles. Dans le cas d’Hélène Pradas-Billaud, c’est son frère qui lui manque cruellement. Il y a tout juste dix ans, ce très jeune grand reporter [Pierre billaud] que j’avais apprécié à RTL était tué par les talibans avec deux de ses confrères en Afghanistan. Comme elle ne pouvait plus lui parler, Hélène a écrit à Pierre. Sous forme romancée et très poétique. C’est l’enfance qui remonte des sous sols de la mémoire, leur enfance, leurs rêves, leur désir commun d’absolu. Il y a beaucoup de sensualité dans ce texte. Beaucoup d’espoir aussi en une vie meilleure, immaculée. Où va le blanc quand fond la neige ? »
Patrick POIVRE D’ARVOR
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Ecoutez un extrait lu par Marie-Noël Arras
Grand reporter sur RTL, Pierre Billaud a été tué le 11 novembre 2001 avec deux de ses confrères dans une embuscade talibane en Afghanistan. « Les jours blancs » est une lettre au frère absent. Dans une langue poétique et sensuelle, Hélène Pradas-Billaud évoque cette disparition.Le présent se mêle au passé dans un équilibre poignant entre l’attention portée au monde sensible, sa profusion, son enchantement et la difficulté à dire l’absence. »
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