Filles du silence

8,00


Filles du silence, adaptation du roman de maissa bey, cette fille-la
Filles du silence, adaptation du roman de maissa bey, cette fille-la

Pièce d’après le roman « Cette fille là » de Maïssa Bey

ISBN : 2914467087 Catégorie :

Description

Pièce d’après le roman « Cette fille là » de Maïssa Bey

Écouter ce que nous disent des voix de femmes enfermées dans la plus odieuse des prisons : le silence. Aller jusqu’à elles pour briser le cercle des solitudes et des multiples abandons…

 

Détails du livre

Poids0,22 kg
Dimensions1 × 12 × 17 cm
Public

Ados, Adultes, Seniors

Auteur(e)

Maïssa Bey

Editeur

Éditions Chèvre-feuille étoilée

Prologue

Editions Chèvre-feuille étoilée – Compagnie Atelier Théâtr’Elles… Quels liens?

Bien avant nous Théâtr’elles a donné la parole aux femmes de la Méditerranée :

« Depuis1978, l’Atelier Théâtr’Elles s’attache à faire émerger et rendre publique la parole des femmes de méditerranée. Ce faisant, nous cherchons à décrypter l’identité méditerranéenne et à tisser des liens entre les peuples à partir de nos pratiques culturelles et artistiques.

1992 a été marqué par le premier colloque international « Femmes en Méditérranée et écriture », avec la participation des femmes de Grèce, d’Espagne, d’Italie, d’Algérie, de Tunisie et du Maroc. Ce fut le temps fort de la création « Les marches de sable », adaptée du roman d’Andrée Chedid, auteur née en Egypte, aux racines libanaises. Ce fut également la première venue à Montpellier du groupe « Aïcha » d’Alger.

Précisant notre démarche, nous avons les années suivantes privilégié pour des raisons de solidarité, la collaboration avec les femmes algériennes, créant la même année « Les enfants du mendiant », pièce de l’auteure algérienne Myriam Ben et « Kitman », un ensemble de textes d’hier et d’aujourd’hui, très actuels que nous devons à Christiane Achour. Un colloque important  sur le thème « Méditerranée – Paroles de Femme : des Algériennes dans l’Ecriture », a marqué également cette année 1995.

En 1996, tout en gardant active notre solidarité avec les femmes algériennes, nous avons pensé important de prendre en compte la parole des femmes venues de la rive sud mais vivant sur la rive nord. D’où une initiative sur un quartier intitulée « Parole vivante – facteur d’intégration ». Dans cet esprit de la parole vivante c’est à dire la parole à partir de soi, nous avons créé « Aléfa », une adaptation du roman d’Andrée Chedid « La cité fertile ».

En 1997, poussées par nos interrogations sur les rapports sud-nord, conscientes d’une nécessaire ouverture et d’un besoin d’échange, nous sommes allées à la rencontre des femmes du nord. Nous avons jeté les voiles vers d’autres mers, d’autres côtes, la côte Est de l’Atlantique Nord, d’où notre thématique : « Méditérranée – Parole de femme d’une mer à l’autre pour une rencontre sud-nord ». Pour cela nous avons créé la pièce « L’âge des marées », une adaptation des textes de l’auteur québécois Sylvain Rivière. Après les représentations à Montpellier, nous sommes parties au Québec pour 3 mois invitées par le Théâtre de la Parlure aux Îles de la Madeleine pour y représenter le spectacle et nous sommes allées à la rencontre des femmes des îles qui affrontent notre époque et tentent de préserver leur identité. Ces femmes trouvent de plein pied leur place dans notre démarche artistique et sociale. »

Le 8 mars 1998 Théâtr’elles fête ses 20 ans !

Lors de cet événement auquel ont été associées plusieurs associations Behja Traversac et moi-même, dans le cadre d’une association de Solidarité avec les femmes algériennes avions invité quelques écrivaines  de la revue « Algérie Littérature / Action » pour témoigner de  « La résistance à travers la création littéraire féminine en Algérie ».

Parmi ces auteures Maïssa Bey et Dominique le Boucher. Ce fut cette  rencontre qui fut décisive.

L’idée de créer une maison d’éditions de femmes en Méditerranée a pris naissance ce jour-là.

Extrait

« Filles du silence » adaptation du roman « Cette fille-là » de Maïssa Bey.
Adaptation, mise en scène et lumière de Jocelyne Carmichael

Avec Sylvie Conan, Isabelle Peuchlestrade (Suite de la distribution en cours).
Décors Gilles Daumon; musique et voix Farida ; costumes Lolette.

A propos de « Cette fille là ».

« J’ai tout simplement envie de dire ma rage d’être au monde, ce dégoût de moi-même qui me saisit à l’idée de ne pas savoir d’où je viens et qui je suis vraiment »

Avec ce roman Maïssa Bey comme son héroïne lève le voile sur les silences des femmes et de la société dans laquelle elles vivent, sur les tabous, les principes si arriérés, si rigides parfois qu’ils n’engendrent que mensonges.

Maïssa Bey nous parle des petites filles nées de pères et de mères inconnus. Il s’agit en soi d’un drame absolu et pourtant ce drame dans la société algérienne revêt un caractère plus terrifiant encore. L’écriture ici devient alors arme et, avec elle c’est une belle voix qui sonne, celle de toutes les petites filles de l’Islam et du monde qui prennent enfin leurs statuts de femme en main.

L’adaptation par Jocelyne Carmichael de ce roman fort et lumineux reste fidèle à l’essentiel de la douleur et de l’espoir que Maïssa Bey transmet dans ses écrits où l’humour et l’ironie ont une belle place.

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