Biographie
Rachel Rita Cohen
Autrice de la revue Étoiles d'encre.
Rachel Rita Cohen est née au Caire en Égypte trois jours après l’incendie du 26 janvier 1952.
En Égypte Rita n’a pas entendu Rachel. Elle a pris le bateau Le Lydia le 13 ou 14 décembre 1956. Elle a 5 ans moins 1 mois moins 13 ou 14 jours.
Arrivée à Marseille puis à Carry le Rouet puis à Paris puis à Annemasse puis à Genève, Rita n’a toujours pas entendu Rachel. Jusqu’à son certificat d’études. Elle a signé Rita. Le certificat est revenue avec Rita n’existe pas. Son père meurt. Elle revient à Levallois-Perret elle s’appelle Rita. Et elle sait. Elle sait alors qu’elle s’appelle Rachel.
1967-1968. Elle décide : Elle s’appelle Rachel Cohen. Rita n’est pas sur sa carte d’identité.
Rita le prénom que lui a donné sa mère Rachel le prénom que lui a donné son père.
En 2012, elle signe de façon inaugurale son texte Jo et Rita dans Une enfance juive en Méditerranée musulmane, textes inédits et recueillis par Leïla Sebbar, écrivain, éditions Bleu autour : Rita Rachel Cohen.
Pour la revue Étoiles d’encre, thème révolutions, elle signe de façon inaugurale Rachel Rita Cohen. Pour la revue Étoiles d’encre, thème Le bonheur, elle signe de façon inaugurale comme une reprise inaugurale Rita Cohen.
Après des études de danse classique, de sociologie de la culture, elle signe l’écriture de son texte pour la faculté de Nanterre, Sociologie : Ordre asilaire ou faut pas que ça courre partout qui a été adapté au théâtre, texte qu’elle a joué.
Comédienne, metteure en scène auteure, elle a eu deux compagnies de théâtre, LE THÉÂTRE CHEZ VOUS avec comme objet : Jouer le théâtre chez les gens. Spectacle : Pour un oui pour un non Scènes de ménages, qu’elle a conçu et réalisé avec l’aide de Karl Valentin, Albee, Courteline, Racine, Tardieu… Plus de 300 représentations données dans les tours de HLM, dans les villages de France, dans les gares… Puis Elle crée une autre compagnie de théâtre Eden théâtre. Elle écrit un spectacle sur la nourriture La Belle de Mets qu’elle joue pour le Festival de Paroles d’Alès, qu’elle reprend dans les villages de vacances de l’EDF avec la CCAS (Caisse Centrale d’Activités Sociales du Personnel EDF), sur les places publiques, dans les châteaux, à la fête de la soupe dans les villages…
Elle crée des Impromptus qu’elle écrit qu’elle met en scène…
Elle joue aussi sur scène la tragédie la comédie, Racine, Molière, Albee, Ionesco, Tardieu, Dubillard, Bourdon, etc…
Elle met en scène des spectacles de rue, des impromptus, travaille avec l’hôpital psychiatrique de Maison Blanche avec l’infirmier psychiatrique Christian Sabas, écrit et met en scène des pièces courtes qu’elle donne à jouer aux soignés aux soignants à toutes celles et ceux présents à des colloques sur des thèmes donnés par Christian Sabas, elle écrit des portraits de gens à la demande, elle écrit deux livres sur le phénomène PIN’S qui se vendent comme du petit pain.
Elle devient, pendant quelque temps, productrice au sein de la CCAS. Elle met en aide à la création, coproduit, fait partir en tournée des spectacles, notamment Mohamed Kacimi pour la création de sa pièce 1962, L’Indépendance de l’Algérie.
Elle met en scène, à la demande de son cousin qu’elle vient de rencontrer, César Gattegno, acteur, metteur en scène, directeur de théâtre, musicien et compositeur, la seule pièce de théâtre qu’Albert Cohen ait écrite Ezéchiel, pièce à deux personnages, deux exils, un sédentaire, riche, un nomade pauvre.
En 1993, elle retourne en Égypte, pour la première fois après son départ, avec son cousin Jacques Hassoun, psychanalyste et écrivain, qu’elle a rencontré lors de sa mise en scène d’Ezéchiel. Au retour à Paris ce n’est plus comme avant : il y a là-bas il y a ici. Alors commence son écriture sur l’exil par p’tite promenade d’exils. Puis le départ de la famille Cohen Jacques le nom de mon père le 13 ou 14 décembre 1956 … Depuis elle écrit et prête sa voix aux écrits et n’est pas attachée qu’à ses textes. Sa terre s’écrit dans les mots qu’elle écrit.
Un roman avenir en préparation.