Nos parutions 2023mars 2023 : Stations de Samira Negrouche mai 2023 : Martienne ? de Janine Teisson octobre 2023 : Assia Djebbar de Maïssa Bey octobre 2023 : Icare, mon amour de Janine Teisson novembre 2023 : Elles venaient d'Orenbourg de Caroline Fabre Rousseau (format poche) Nos parutions 2024 février 2024 : Des frontières et des femmes de Manuela Parra mars 2024 : Le Ventre des femmes de Huriya avril 2024 : Le Premier Convoi de Michèle Perret (format poche) mai 2024 : Livre collectif sur la Palestine dirigé par Monique Sérot Chaïbi septembre 2024 : Rien sur ma mère de Christine Détrez (format poche) novembre 2024 : Livre collectif sur l'enfance, Parlement des femmes écrivaines francophones présidé par Faouzia Zouari.
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Bonjour à toutes et à tous,
Depuis le 20 mars, nous ne vous avons rien envoyé.
Les newsletters affluent de toute part vous enjoignant de lire, d'écouter telle musique, de regarder tel film, de faire telle recette… ou juste pour vous faire rire.
Ce message sera donc court.
Comme promis nous avons numérisé quelques livres, en particulier les deux derniers parus « Le Premier Convoi 1848 » de Michèle Perret et « Elles venaient d'Orenburg » de Caroline Fabre-Rousseau, la réédition de « L'ombre d'un homme qui marche au soleil » avec l'ajout de La première aurore, texte dont nous vous offrons un extrait que Maïssa Bey aurait pu écrire aujourd'hui.
Mais aussi d'autres plus anciens comme « Cher Azad » de Janine Teisson ou » Cri » de Janine Pham.
Ils sont sur notre site mais aussi sur d'autres plateformes et il vous suffit de taper les titres pour trouver celui qui vous convient le mieux. Sur papier (Anouk envoie toujours les livres), sur ordi en PDF ou e-book, sur Kindle, sur Kobo…
Notre maison d'édition qui fête ses 20 ans cette année va, comme toutes les autres, se trouver en difficulté financière.
Vous qui nous suivez depuis longtemps ou depuis peu, vous pouvez nous aider en commandant ces livres ou même en mettant votre avis sur ceux que vous avez lus sur notre site ou sur d'autres…
Sur Babelio ces dernières parutions tout comme « Icare mon amour » ont reçu de belles critiques.
Aidez-nous à surmonter cette épreuve.
Nous préparons le numéro spécial 20 ans d'Étoiles d'encre, qui paraîtra en octobre avec les premiers salons où nous pourrons de nouveau présenter nos publications. Nos auteures témoignent ici.
Rouvrir La peste. Revisiter Oran, la ville toute proche. Oran en état de siège.
Des hommes aussi. Quelques figures féminines effacées. Très effacées.
Le malheur comme la guerre ne serait donc pas affaire de femmes ?
Car ce sont aussi et surtout des hommes que des circonstances pour le moins exceptionnelles rapprochent. Des hommes qui vont agir, vivre, – pour certains mourir – et puiser en eux les ressources nécessaires pour affronter et combattre le mal.
Il y a Rieux, le médecin pour qui la seule façon de lutter contre la peste est l’honnêteté, celle qui consiste à faire [son] métier.
Ce sont donc des hommes confrontés à un fléau et qui prennent conscience de la précarité de leur condition face à ce fléau.
Des hommes. Avec leurs faiblesses. Leurs lâchetés. Leur courage aussi. Leur façon de se révolter contre ce qu'on leur présente comme inéluctable, irrémédiable.
Maïssa Bey
in L'ombre d'un homme qui marche au soleil
réflexions sur Albert Camus